Biographie

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Cornillon Michel

Né rebelle, Michel Cornillon l’est toujours resté. Rebelle à l’enseignement tel qu’on le lui imposa, rebelle plus tard à l’idée du service militaire, à la société de consommation, à l’esprit de clocher, à l’enfermement de l’individu dans des normes quelles qu’elles soient. C’est ainsi, ne trouvant de place assise dans aucun groupe humain, qu’il abandonna ses études en architecture puis occupa des strapontins dans différentes entreprises. Il fut ainsi enseignant, secrétaire, chef de bureau d’études, relieur industriel et finalement graphiste. Doté parallèlement d’un esprit rêveur, et soumis à un besoin impératif de création, il tâta de la peinture, du dessin, du modelage et de cette activité étrange qui consiste, au moyen de ciseaux et de colle, à refaire le monde à partir d’éléments volés aux pages des magazines. Il faillit même réussir dans cette voie, mais son penchant pour l’écriture le ramena sans cesse à cette activité, pour lui de plus en plus prégnante à mesure qu’il avançait en âge. En 1978 parut aux éditions Tchou son premier roman, Le Funambule, ouvrage dont la rédaction le plongea, presque à son corps défendant, dans l’introspection et l’auto-analyse. Introspection également dans son second roman, Buster, mais cette fois à la sauce humoristique et clownesque, ce qui lui permit d’aborder Viendrez-vous ? avec l’aisance d’un véritable auteur. Ces deux bébés ne parvinrent-ils à trouver preneur ? Qu’importe ! Il persévéra d’une plume érotique et légère, Judith, puis plume plus grave, Éden lorsque soudain, à un détour de son cheminement initiatique, lui fut inspiré un petit livre, discours aux enfants, qu’il illustra à sa manière et autoédita. Ce discours aux enfants lui inspira à son tour un discours aux jeunes gens, ouvrage qu’il mena à son terme et remisa dans un tiroir : sans doute ne se sentait-il pas assez mûr, politiquement, pour aborder le sujet traité : celui du progrès humain… Et puis une nouvelle idée venait de l’inspirer, qu’il mit huit ans à matérialiser : Auschwitz Karnaval, roman d’une vengeance implacable à l’encontre de ceux, les nazis, qui justement, par leur volonté imbécile de puissance, avaient stoppé net l’évolution de l’être humain. C’est alors que Nicolas Sarkozy, devenu président de la République, se mit à détricoter les avancées sociales nées de la Libération. Cette fois une saine colère le reprit, il emboîta le pas de Jean-Luc Mélenchon et mit résolument sa plume, devenue implacable, au service de la lutte contre une oligarchie jugée irresponsable. Le “Discours aux jeunes gens“ est ainsi devenu, sur les conseils de son éditeur, “Lettre ouverte au Peuple de Gauche“ Enfin, celui qui bouscule les idées reçues : Révolte-Amertume-Rebond, écrit comme à l’accoutumé sans langue de bois, cet essai/pamphlet est à lire séance tenante !